Revoilà internet après deux petites semaines d’absence et voici les photos de notre première semaine Pacifique de Panama jusqu’aux Galapagos.
Ce fût un passage relativement difficile avec le vent de face d’une force considérable – 30 noeuds en moyenne, donc on avait les voiles bien diminuées et on allait assez vite en nous ecrasant les nez dans les vagues. J’avais le quart du matin – habituellement le plus magnifique, mais en dix jours nous n’avons vu aucun lever ou coucher de soleil – juste du gris et du noir. Le manque de lumière nous a un peu eprouvés, ainsi que le manque de bouffe fraiche car l’humidité de Panama a tué tous nos légumes.
Voici notre mouillage au Panama, ou tout le monde nous connaissait après un court laps de temps en tant que le capitaine fou et son fol equipage…
Les légumes et les fruits encore entiers un jour après leur achat – nous essayons d’éviter leur mort prochaine en les lavant dans l’eau chlorinée et en les enveloppant de papier alu. Ça a pas marché!
Sigurd, surnommé depuis longtemps Adonis (pour sa beauté hellénique) fait sa part
On fait un petit arrêt à Las Perlas en passant pour attendre qu’une depréssion passe, et il nous pleut dessus constamment. Ça nous donne une chance de remplir nos récipients d’eau et de célebrer le Jour de la Carotte (carottes toutes pourries après trois jours et donc une panoplie de mets à la carotte fûrent confectionnés) et la Semaine du Chou.
Quelques heures de soleil nous ont été accordées et la chixxx australienne put bronzer ses fantastiques jambes
en partant de Las Perlas
Aussitôt partis, on lance les lignes de pêche et qui attrape la première dorade? Fisherwoman, bien sûr!!!
Avec ça j’ai confectionné un délicieux ceviche – la dorade crue arrosée de jus de citron et de sauce soja avec de lail et des rondelles d’oignon.. MMM! avec du wasabi.
Les dauphins ont pas manqué
Le vent dans les voiles
Les nuits étaient en général assez tourmentées avec un vent changeant et une mer forte. Le journal de bord était rempli de complaintes et d’encouragements
On a fait une recette comme dans le livre!!!!!!!!!! Ça parait tu?
J’ai fait ma première meringue a vie et ça a vraiment levé! miam! En mer il y a vraiment le temps de cuisiner et le four n’arrête jamais avec deux femmes à bord.
La voile, c’est intense!
Comme il n’y a pas de pompe à eau salée à bord, on l’attrape à haute vitesse avec un seau qui a d’ailleurs déjà rendu l’âme
Les poissons volants nous visitent fréquemment le matin – une aube grise et froide. J’ai sur moi tous mes vêtements, et ma tuque!
Faible lumière essaie de percer les nuages
On passe sous de nombreux grains qui rendent le vent nerveux et moqueur. Le tout arrosé de petite bruine à grande vitesse.
Voici le magique setup de pêche que Bunj nous a montré : on sait que la ligne est tendue quand l’épingle à linge saute avec un petit clic, tirée par l’extension de l’elastique. Génial!
Le capitaine écoute le vent
pendant un de mes quarts je fais un effort herculéen et lave tout le cockpit avec l’eau de javel – de noir à blanc oh mon dieu enfin ça a l’air d’un bateau de nouveau!
J’omets ici une couple de photos qui fûrent perdues avec le mouillage accidentel de ma caméra (bonne chance caméra!) mais nous avons eu un incroyable baptême de l’équateur en passant la latitude 0.00.00 – dans le froid polaire de la nuit qui tombait, on a du se vêtir de papier de toilette, après quoi Bunj nous a balancé un seau d’eau de mer dessus, suivi de farine, ketchup et sirop d’érable. Toute trace de tristesse fut ensuite effacée avec un petit verre de rum. Une expérience inoubliable, et on aura droit a une revanche sur le capitaine à la ligne de changement de date – longitude 180!
Le dixième jour, le soleil est sorti et l’arrivée aux Galapagos était absolument spectaculaire!
Le vent a tourné dans notre dos, on a laissé aller les voiles et on s’est assis dans le filet avec une petite bière bien froide, quelques boites de calmars, du boursin, des biscuits et la parfaite musique de Cafe del Mar…
Les paréos du capitaine!
Doucement, nous avons glissé le long de la côte de la longue île aride de San Cristobal et nous avons mouillé dans une petite baie au port de Baquerizo Moreno. Avant que l’ancre ait touché terre, un petit ami est venu nous souhaiter la bienvenue!!!! Salut!
Woah, who’s legs are those?
Aussie chick! I KNOW!