Ensuite, en juin, on a déménagé. Mais avant, des festivités se sont imposées avec la visite de ma mère chez nous et les colocs, et tout le monde s’est bien amusé avec sa folle présence. Nous avons entre autre jugé nécessaire de produire, pour la postérité, des photos d’époque avec des habits traditionnels québécois dont disposait Isabelle dans son garde-robe. Le résultat fut spectaculaire:
Une fois installés dans notre sombre petit appartement, nous avons été confrontés à un vendredi sans plan pour la fin de semaine, ce qui était chose affreuse bien évidemment. J’ai donc appelé Sigurd et je lui ai demandé si on devrait pas aller à Toronto le lendemain. Une fois le plan accepté, le train réservé et l’hôtel à Niagara dans la poche, nous avons découvert que mon ami Hassan était en ville et disponible pour nous faire une visite des lieux et des retrouvailles sympathiques, et le tout fût complet avec une météo terrible à Montréal et un grand soleil à Toronto. Le matin donc, après avoir couru à en perdre haleine dans la gare pour ne pas manquer le train, nous dégustions les différents déjeuners luxueux de la classe affaires tout en nous relaxant avec la belle vue du lac Ontario.
À notre arrivée, ce fut un très grand plaisir de retrouver Hassan, un copain d’université, qui nous a amené à la plage! Nous ne savions même pas qu’une telle belle chose existait à Toronto!
On a eu, de l’île faisant face à la ville, une super vue de la métropole canadienne
on a trouvé l’eau si claire qu’on était bien tristes de ne pas avoir amener de quoi nous baigner
À partir de là, on voyait des petits avions atterrir directement dans le centre ville, une particularité torontoise!
Après une promenade satisfaisante avec nos amis dans le beau soleil, Hassan nous a invités chez lui dans son somptueux appartement avec vue sur les gratte-ciels du quartier des affaires, à faire un petit BBQ sur sa terrasse sur le toit
C’était magique!
Le plan était ensuite d’amener Sigurd voir la merveille du monde que sont les chutes Niagara. Je me rappelle d’y être allée lorsque j’étais une petite ado, et les souvenirs que j’en garde sont l’effet hypnotisant de l’épaisse couche d’eau claire en mouvement sous mes pieds et l’ampleur de la foule de touristes. L’exécution de notre plan de génie exigeait donc que l’on prenne le train le soir pour se rendre à Niagara, qu’on passe la nuit dans une auberge de jeunesse et qu’on marche ensuite jusqu’aux chutes avant la levée du jour pour éviter les attroupements. Nous avons été recompensés par une scène assez spectaculaire à l’aube après avoir marché pendant une bonne heure vers le vacarme sourd des chutes
La couche d’eau défilant sous nos pieds était tout aussi hypnotisante, et c’était drôle de se retrouver à cet endroit dans des circonstances si différentes qu’en tant que nouvelle arrivée au Canada, ado boutonneuse parlant à peine l’anglais et le français, accompagnée de ses deux parents venus en vieille van Toyota.
Les oiseaux s’amusaient bien dans la bruine
Au retour, notre marche du dimanche nous a montré un côté bien “bon vivant Canadien” du village de Niagara
Avant de repartir vers Montréal, nous avons absorbé toute la New-Yorkitude de cette ville en y marchant pendant au moins quatre heures à la recherche du quartier le plus hipster. Toronto c’est les gratte-ciel, les banques, les avenues
Sur la grande place, là ou tout le monde mangeait des fameux hot-dogs des food trucks, tous s’adonnaient at des activités bien diverses
Au bout de trois heures, nous avons abouti dans le village portuguais, que nous avons couronné pour les besoins de la cause le coin le plus hipster de Toronto, avec petites boutiques funkys, des cupcakes de luxe qui apparement méritaient une file d’attente de plusieurs quarts d’heure, des coffee shops pas de nom avec du personnel uber-tatoué et des terrasses ou il faisait bon de boire un pichet de bière.
Mission accomplie, nous avons vu Toronto et Niagara!