Bon je sais pas si ya quelqu’un qui lit encore de mes nouvelles mais je garde espoir, alors je prends les choses en main et je dévoile les exclusives photos de notre voyage charter aux iles Canaries.
J’ai commencé l’aventure en bonne gitane en m’emplissant de vin dégueu venant de petites bouteilles du duty free – un des seuls au monde à être placés à la gate de DÉPART. Ce magnifique apéritif a bien sur été consommé aux toilettes pour ne pas enfreindre la loi publiquement. Me voici alors prête pour le départ!
Nous sommes arrivés très tard le soir et nous étions probablement les seuls à ne pas aller dans un hôtel plein de norvégiens – nous avons décidé de nous installer dans un camping un peu nowhere ou nous avons eu une petite cabane avec quatre lits. Vers minuit nous avions très faim et nous nous sommes lancés dans la recherche de la ville la plus proche à la recherche d’une saucisse ou un bout de pain – la promenade fut vraiment longue, sombre et périlleuse, à travers interminables chemins de terre dans des plantations de bananes pleines de chiens de gardes et des champs de pierres ponctués de cactus. Ici nous apprenons, à notre grande surprise, que le pluriel de “cactus” en anglais, c’est “cacti”! Nous sommes aussi heureux d’avoir enfin apercu la civilisation au loin.
Nous avons finalement trouvé un restaurant ouvert, et après avoir mangé nousnous sommes prélassés dans les rues jolies de Las Galletas
Le premier jour il pleut vraiment sur nous, malgré le fait que nous soyions dans le pays du beau temps.
Par ma grande intelligence, j’ai laissé le sac avec tous nos passeports et tout notre argent dehors de la cabane après une bonne ronde de bière, et il a plu à ciaux toute la nuit. Par chance, tout était encore là au matin, mais les passeports de tous pays furent mis à l’épreuve. Oyé! Le Canada a gagné haut la main la compétition de séchage!! La Norvège (à gauche) a offert une performance pathétique.
Le lendemain la même marche du camping jusqu’à la ville avait une toute autre allure – un fascinant paysage désertique. Il faut ici spécifier que Tenerife est une île volcanique, ce qui contribue à lui donner cet air aride.
Torbjorn(douze-pack) se complait avec des poinsettias pas en pot!!
Les plantations de bananes n’avaient pas de fin, et comme mentionné plus haut, peuplées de chiens méchants prêts à vous dévorer. Je veux passionément manger des bananes
Les premiers jours j’étais encore toute impressionnée de voir mon nom partout… en fait pas très extraordinaire pour une petite île pleine de voiliers
Nous choisissons de voyager pas cher – ce déjeuner mémorable à la station d’essence était tant copieux que raffiné. Détrompez vous, c’est bien pire qu’un beigne Dunkin Donuts, en fait ça avait un goût de Play-Doh sucré.
Il a encore plu un autre jour, alors qu’on est allés voir le tres bel édifice de l’Opéra de Tenerife. Il a aussi venté! Ce qui a permis ce photo shoot artistique au parapluie, ou je joue le rôle d’une distressed femme moderne.
Un des buts du voyage était l’ascension de la mère de l’île, le volcan Pico del Teide, a quelques 3700 mètres.
Superbe vue à partir de la route bien sinueuse
Toute l’équipe avant le grand départ, autour de 2000 m. J’ai déjà le mal de bloc à cause de l’altitude
Nous faisons notre chemin dans un paysage très féerique de désert ponctué d’énormes roches noirs, avec vue sur l’océan, et un peu de neige par ci par là. Ici une photo design de boules de neige représentant les lunes sur Saturne. Ou Jupiter?
Différents styles de saut en hauteur
Plein la vue sur les roches volcaniques
Nous répresentant une déité indienne ou un personnage Kafkaien
Le désert, et les cactus!!
Un refuge à environ trois mille mètres. Il commence à faire froid et j’ai toujours le mal de bloc, mais c’est très joli!
Nous nous approchons du sommet et sentons la nécessité de nos bottes de marche. Alors que nous appliquions pour notre permis d’ascension, en ville, Alex était le seul encore en gougounes et le gars dans le bureau m’a demandé, incrédule, s’il avait bien lui aussi des bottes de marche… On voit bien pourquoi il était inquiet!! On peut bien distinguer la fumée sulfureuse qui se dégage du sommet, et on commençait déjà à tomber sur quelques roches tièdes
Alex arbore le nouveau vieux sac que je lui ai donné pour noel pour remplacer sa grosse laide Kelty. Chix!
Près du sommet, plein de glace fondante, d’odeur de soufre et de chaleur étrange. Nous avons tous le mal d’altitude car nous avançons incroyablement lentement.
C’est joli la glace
Alex au sommet contemple le cratère qui a l’air de rien de ce que nous nous avions imaginé…
Yo moi je m’en fous. J’aurais du me photoshopper une cigarette dans la main.
Nous commencons la magnifique descente en solitaire
Trouvez les participants!!
Le soleil se couchait et le contraste entre le désert encore éclairé par les derniers rayons et l’ombre du soir sur la montagne était à couper le souffle
Joli soir
Le spectre du volcan est resté dans l’air longtemps après le départ du soleil
Les cactus sous des millions d’étoiles! Même sans lune il faisait assez clair pour marcher sans lumière.
Le jour d’après nous sommes allés faire un peu d’éscalade à l’intérieur de l’île, ou nous avons par hasard rencontré, sans grande surprise, une camarade de classe de l’école primaire de Sigurd… vive les destinations charter! Superbe faune, incroyablement différente de ce qu’on avait vu la veille.
Torbjorn (traduit Ours du Dieu Supreme) est sweet à sa première sortie d’escalade extérieure!
Plus tard dans la journée nous conduisons vers le nord de l’île, vers les falaise des Géants. Superbes montagnes de 600 – 700 metres de haut, plongeant directement dans la mer.
Nous mangeons de la bonne nourriture canarienne, ici sardines fraîches avec des “papas asadas” et du mojo
et une bonne bière froide
Nous faisons quelques pas de plus pour passer le coucher du soleil à jouer dans les grosses vagues bien bruyantes sur une magnifique plage de sable noir, vestige du volcan
Tite fille
En revenant, nous attrapons la dernière lumière contre d’étranges formes végétales
et des cactus, et des cactus
Une autre journée bien ensoleillée a commencé avec un bon café en ville, ou nous avons trouvé ce cactus qui faisait semblant d’être un arbre. “Ben quoi, je suis un arbre comme les autres!”, disait il.
Puis, nous avons eu la chance d’avoir un vent génial de vingt noeuds et Alex nous a amenés faire un tour de Laser chacun notre tour. Une fois sortis de la marina, nous brisions les vagues à une vitesse folle, l’eau dans la face!
Le soir, un autre coucher de soleil génial
Et une route en têtes d’épingle hallucinante
qui nous a amené vers ce petit village vraiment pittoresque au milieu des montagnes
ou il y avait même un musée
De jolis toits
et des petites rues
Vraiment cutes
Le soir même nous avons aussi trouvé une petite ville avec plein d’élements de déguisement éparpillés un peu partout dans des endroits publics. Me voilà en passif monstre sapin
Me voilà en rockstar abat jour
et nous voilà en emballage cadeau
Mais toute bonne chose a une fin, voilà
Complètement débile. Tu m’époustoufles encore une fois.
Excellent !!!!!!!
Plein d’humour et de jolies images de “mon” île, j’adore !
En revanche, une question me taraude… ou avez vous trouvé ces bottes de pluie ???
Nous avons apporte avec nous des bottes de marche et des guetres!!! :) mais on ne pensait pas s’en servir de cette maniere
J’aime Las Canarias, j’aime ton ami Torbjorn aussi, il est bein beau et tres chaud