Nous avons passé trois jours à San Pedro de Atacama à courir toutes les agences les mains pleines de dépliants, de stylos et de papiers. Nous avons décidé que nous n’allions pas nous faire avoir par les vautours et que nous allions faire nos devoirs dans le chaud des négociations et faire des choix éclairés. À la fin du glorieux processus et 100$ plus tard, nous avions nos billets pour les trois jours de voyage en Jeep jusqu’en Bolivie à travers l’étendue de sel la plus grande du monde, le Salar de Uyuni.
Nous étions cinq dans le groupe – un couple peu harmonieux et un peu ennuyant d’un suisse et d’une française, agrémenté de l’éclatante Gina (une Saskatchewanaise!!!) et du bien dosé Bastien, un ingénieur mécanique français qui a quitté son emploi pour voyager le monde (déjà vu).
Notre conducteur n’était pas très bavard mais il voulait bien s’arrêter partout pour nous laisser admirer le paysage. Premier stop – une belle vue du volcan Licancabur.
Les montagnes sont bien colorées par ici
La vue à partir de la petite et un peu pathétique “piscine thermale”. Je voulais monter un peu dans la montagne pour prendre cette photo mais je n’ai pu faire qu’une vingtaine de mètres avant de me faire crier dessus – tout le monde doit se restreindre à la région de la piscine thermale. Ça parait qu’on est pas encore trop loin du pays développé!
Vers les 5000 mètres d’altitude nous nous arrêtons à cet endroit étrange, chaud, partout une odeur de soufre.
De gros bouillons d’épais liquide gris explosent partout autour avec un bruit de marmite de sorcière. Tout le monde a mal a la tête et un peu la nausée.
Darth Vader émerge du côté obscur de la force, gloup gloup.
Gloup gloup.
En arrivant du côté des flamants roses, nous prenons une marche. Nos sièges ont l’air confortables mais ce sont des cactus.
Le Lagon Coloré est d’une fascinante couleur rouge les après midis, changeant de teinte selon l’heure de la journée
les flamants roses y plongent avec joie la tête d’un drôle de mouvement
la belle couleur!
j’aime bien les voir courir sur l’eau. Ils réagissent très peu aux touristes.
Des grands paysages
des belles couleurs
Le soir on nous présente avec une longue maison en pierre au milieu de nulle part avec des lits de béton dressés avec des couvertures de satin coloré, personne autour (malgré les supposés dix autres groupes quelques part dans les environs). On nous sert un bon repas de poulet, une bouteille de vin et des feuilles de coca pour le mal d’altitude. Après la fin de l’électricité, on joue aux cartes et on est joyeux, et tout le monde se retrouve avec des ptits noms, dont les plus notables sont celui de Gina (Lady Bat) et celui de Sigurd (Strum, après qu’il ait essayé de raconter quelque chose en norvégien)
Toujours heureux de voir des lamas, encore décorés depuis les festivités de pâques
Au milieu du désert, tout d’un coup plein de rochers fantastiques à grimper! nous passons une bonne demi heure à nous agripper aux trous de mains et aux prises de pieds
de dimensions considérables!
La roche du vieux chinois guerrier
le défi de la journée
Dans le désert, pas besoin d’une route pour aller ou tu veux, vite.
Féminisme
de petits et grands animaux qui vivent d’amour et de sel
Tentant? le fond c’est de la bouette blanche, malheureusement!
et c’est en général non recommandé…
À l’Écolodge, une aubaine – seulement 1$ pour utiliser la toilette, et 1$ pour utiliser… la table
en passant par ce chemin de fer, encore utilisé pour le transport d’argent vers le Chili, un train arrivait. Gina et moi avons fait les américaines et avons executé mille singeries pour que le conducteur claxonne – oooh, il s’en est donné à coeur joie, et nous aussi, nous saluant pendant une bonne minute dans une hilarité générale
Arrivant dans un petit village cet après midi là, j’ai une autre expérience traumatisante avec les enfants du monde – nos trois gars s’invitent à une partie de foot avec un petit gars qui tient un ballon. Tout va bien jusqu’à ce que je me sente obligée de faire semblant de m’amuser en participant – “Pas toi!” me dit le petit gars, en me confrontant furieusement, armé d’une poignée de sable dans la main. Bon. Pas de filles au foot.
Après qu’un des gars lui a scoré un but, il s’est vexé, et pour le consoler on l’a chatouillé, après quoi le petit gars s’est mis a pleurer de rage.
J’aime les enfants.
En arrivant au prochain village, on a vu un chemin de croix auquel nous ne pouvions pas résister malgré la nuit tombante.
Par une chanceuse erreur de notre guide, nous nous levons une heure trop tôt le matin des cactus, et arrivons de ce fait seuls au moment magique de l’arrivée de la lumière sur l’île des cactus. En plein milieu du désert de sel, que nous n’avons pas encore vu, la lumière pâle nous dévoile les silencieuses silhouettes centenaires… un moment épique
inoubliable
Sigurd médite pendant que je m’occupe de la caméra
c’est très épineux
les photos parlent d’elles mêmes…
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Les restes de lune
petite oeuvre d’art
et l’or s’est finalement renversé sur tout
…
je suis vraiment heureuse d’être là, pour la première fois depuis le Bel Espoir
Tout est sel derrière, devant et autour
Les chemins d’arrivée vers l’île sont tracés dans le sel
et le jour fût
…
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oy! est ce un éléphant? est ce une auto? est ce une… autruche? c’est une autruche!!!
Ya du nouveau dans les affaires du sel
toilette d’autruche
Ça suffit elle va bosser dans le quartier des affaires
Strum et ses dames
Joie
Inspiré des lettres humaines vues dans un vidéo alternatif au musée d’art contemporain de Madère
Ceci n’est pas de la neige
Gina est une danseuse-chanteuse de spectacle, et ça parait – elle sait tenir un homme entre ses griffes en toute élégance!
Chicks and cars!!
un hôtel fait en sel avec tout dedans fait en sel, whoo.
Pour finir, juste avant d’arriver à Uyuni, nous visitons le cimetière de trains avec plein de vieilles carcasses en fer ou on a passé plus d’une heure à grimper.
Merveilleux non?
À suivre – les mines de Potosi et l’arrivée à La Paz (je vais arriver à jour avant de partir de La Paz, oui!)
j’ai trouvé la joie dans la joie qui rayonne en toi
continue ainsi… et merci