Curacao -> Panama

Après des troubles administratifs dignes d’un roman d’aventures a Curacao dont il m’est impossible de raconter ici les détails, nous avons Finalement décollé vers Panama dans la plus déterminée des allures.

Une chose ou plus a cassé par jour pendant notre voyage; la première nuit le compartiment machine fut inondé de toute notre eau potable (nous réduisant à un litre chacun tout inclus), les toilettes ont cassé, les ordinateurs ont rendu l’âme, un des moteurs a fait prout prout à un moment donné et nous sommes tombés en panne d’essence juste avant d’arriver au Panama mais tout s’est arrangé au fur et à mesure et nous sommes arrivés saufs si non sains.

Voici une journée semi-typique dans l’Appartement (nom maintenant officiel du ridiculement gros catamaran)

nous n’avons pas manqué de nourriture car je fus naturellement désignée Femme a Bord et silencieusement chargée de préparer les repas des hommes. J’y ai, comme toujours, pris plaisir, mais ma féminité fut blessée par l’abominable division des tâches. Pour Chantal une courge et une crêpe pâle!

La solitude des quarts de nuit amène mes pensées aux gens, sur qui je médite longuement de la tête aux pieds. Le solei s’est levé après une nuit tranquille et tout le monde dormait pour ne pas voir ça!

Une nuit un vent de 45 noeuds a persisté pendant des heures, dans des vagues énormes (bravo catamaran) et la finale à l’aube fut ceci

et ceci

Sigurd heureux d’être de la partie cette fois ci

Compas fatigué après une nuit de tourmente

Dauphins inclus, quand même!

Un des travaux du jour : Bunj en train de réparer (sans succès mais en laissant seulement peu de pièces de trop) un de ses dinosaures informatiques.

Sigurd couleur crème glacée napolitaine – chocolat fraise vanille!!!

moi assez contente

puis moi encore

seulement quelques photos cette fois ci, une histoire plus en détail avant de quitter Panama – surtout après avoir rencontré l’ultime équipière aujourd’hui.

Une impression inoubliable fut gravée en moi hier, la première journée de calme plat, ou l’eau était souple et fuyante comme une grande et légère toile de soie d’un bleu profond mais ensoleillé, sa surface ininterrompue par les crêtes et l’habituelle écume blanche. Une absolue et paisible beauté. La mer.

La vie est OK!

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