Mon internet a pas marché la dernière fois donc mais voici enfin la révision du dernier post originellement coupé en deux:
Bon ça fait trois semaines que nous n’avons pas dormi dans un lit mais je me suis dit qu’il fallait bien que je brave les “No Woman No Cry” et les “I shot the Sheriff” de la réception de l’auberge de jeunesse ou je vais squatter pour une heure afin de vous livrer ce nouveau chapitre sur la vie subequatoriale. Donc comme mentionné plus tôt, à l’arrivée de Calle nous avons vite décidé d’abandonner l’Australie et d’aller explorer les moins chères et plus montagneuses contrées de la Nouvelle Zélande. Ce fut une bonne décision et aussi je suis maintenant inspirée à lire Lord of The Rings même si je ne crois pas qu’un bouquin épais d’un décimètre ait une place dans notre coffre à bagages. Nous sommes arrivés dans le magnifique aéroport de Christchurch à une heure du matin, acheté des Smarties et deux bouteilles de bourbon et nous sommes installés dans l’endroit recommandé par le site web de Sleeping in Airports. Nous y avions lu qu’il fait bon y être avec ses douches gratuites, sa demi heure de wifi gratuit et des gentils gardes qui laissent les gens installer leur campement nocturne sur le plancher. Nous nous sommes donc fait réveiller à huit heures du matin, écroulés depuis trois heures dans un état d’ébriété impossible, par une dame qui voulait qu’on ait un peu de décence en rangeant nos bouteilles débouchées dans nos sacs et en laissant passer le trafic du matin. Excellent! Après avoir dormi encore un peu sur le gazon du stationnement de l’aéroport nous sommes partis explorer la ville dans l’espoir de trouver des fish and chips. Nous avons assouvi notre fantasme au bord de l’océan et comme vous voyez tout le monde est très content après plus de 24 heures sans manger.
Pour la nuit nous avons choisi un parc en altitude d’ou la vue sur la ville était éblouissante
Le lendemain matin nous essayons de ranger le plus vite possible mais malgré tout plusieurs incrédules joggeurs et leurs chiens ont la chance de nous saluer
I’m a legal alien, I’m an Englishman in New York…
Aussi en NZ nous avons trouvé la suprême satisfaction d’un excellent café absolument partout
Après quelques jours nous avons l’honneur de rencontrer Ian, un ami Canadien de Calle qui nous héberge pour deux nuits dans la maison d’une de ses amies (qui n’est pas là pour le moment). J’apprends à lancer un ballon de rugby.
Il nous amène voir Christchurch vu d’en haut – spectaculaire!!!
Ici aussi les jeunes ont un uniforme vraiment classe, spécialement le très réputé collège Royal de Christchurch dans leurs habits zébrés
Toujours à la recherche du gazon le moins scandaleux pour installer nos tentes, nous sortons de la ville pour visiter le charmant village d’Akaroa à juste une heure de conduite de Christchurch. Nous ne trouvons malheureusement pas de gazon décent et devons passer la nuit sur l’accotement, encore une fois… Le matin nous découvrons les pittoresques deux rues du village!
Ah
Et bien sur voici, en primeur, notre nouveau char avec le volant à droite!!! Wow les amis. Même avec le AC, et un aileron arrière, pimp my ride!!!
le chemin vers Akaroa est super joli même si on est toujours en danger de tomber de la route parce qu’on ne s’habitue que trop lentement à ce côté du pavé…
Rapidement (et après une couple de jours à profiter pleinement de la bibliothèque de Christchurch pour envoyer des CVs en Australie et photocopier des cartes topographiques) nous décidons de partir pour les montagnes. Nous remplissons notre coffre de nourriture, dormons une dernière nuit dans un parc au centre ville de Christchurch (après avoir mangé un infect fish and chips à 2$ qu’un chien de joggeur est venu grignoter le matin) et franchissons les 100kmh en direction ouest. Calle est fin prêt pour affronter la nature avec son équipement anti moustiques qui lui donne un air de prisonnier d’Abu Graib
Sigurd pose dans la canalisation
Et il me lance des fleurs!!!
Nous marchons pour un bout de temps sur les rails, et encore une fois j’ai fait claxonner un train passant! Quelle satisfaction
Sigurd fait découvrir à Calle l’arôme enchanteur de ses chaussettes
Sigurd relax pendant qu’on prépare le souper
Et non ce n’est pas un ciel étoilé… mais qu’est ce??
Ce sont… les moustiques!!! tout le million éclairé par le faisceau de ma frontale
Calle fait sa lecture nocturne dans sa belle tente
Le matin nous nous baignons dans la très froide rivière et je remarque que le vernis à ongles appliqué à tout le monde pendant la nuit de l’aéroport s’agence bien avec la mousse
Les jolies flaques qui nous mouillent les pieds
La photo vraiment jolie de Carl et moi qui montre les avantages de l’amitié
Notre route est pleine de super jolies fleurs blanches avec des feuilles en forme de cône
Que voici
Et que voici
Il y a eu beaucoup de rivière à traverser ce qui fût très mouillant et très froid
Sigurd attaque avec courage
Toujours récompensés par une gastronomie supérieure
La nuit nous faisons plusieurs music videos et des photos épeurantes
Et American Apparel By Night
Continuons avec entrain à travers la brousse
Nous découvrons un super joli lac de montagne
Par lequel Sigurd fait un rapide détour
Le chemin officiel nous mène ensuite vers un “very steep climb” ou il fait en gros gagner de l’altitude en faisant des chin ups sur des mottes d’herbe. Très divertissant!
Cette rivière a eu raison des souliers de Calle à la fin de la journée…
Autre exemple d’amitié
Campement no. 3 est au bord d’un lac ou il vente énormément
Nous essayons de jouer aux cartes mais ça ne dure que dix minutes avant que nos cerveaux refusent de coopérer
d’ou résulte cette romantique composition de pieds démontrant le vernis à ongles de Calle et mon bas beige
Sigurd est prêt le premier comme d’habitude
Moi j’inspecte que mon ami mette bien son sac
Encore une fois nous bravons la brousse ou des cactus géants avec des aiguilles jaunes longues d’un décimètre nous percent les pieds – toujours sentier “balisé”….
Il fait bon d’absorber un peu de noix avant de se faire dévorer par les mouches
Calle de son côté aime bien amasser les petits bouts de chocolat dans son trail mix en un monticule qui vaille la peine d’être goûté, au lieu de les laisser se dissoudre dans la masse
Couple!
Sigurd étudie la carte – nous avons mal au pieds et au dos et tout ça et nous le prions d’arrêter
Par ce paysage plein de gaieté et de moustiques nous prenons notre relaxation
Sigurd transporte tous nos sacs – un héros national
Ou Calle et moi ne faisons que lire un livre tout le lendemain alors que Sigurd monte une autre montagne. Un petit thé
un petit matelas time
Fleurs!
Et finalement nous voici de retour à la route, et je conduis avec soin
Nous continuons de trouver des endroits de camping magnifiques
beau coucher de soleil
et nous voici dans la tente avec notre laptop bien installés pour un petit film
Le jour suivant, nous trouvons sur internet des instructions pour nous rendre à un endroit ou l’eau de la rivière est naturellement chaude et ou on peut se creuser une petite piscine pour relaxer sous les étoiles. La rivière a des couleurs folles
glaciaire
Sigurd lave la vaisselle et refroidit nos bières pour l’expérience à venir
observe un peu les flots
et voili et voilà!!! Merveilleuse nuit apràs avoir bien creusé notre sable – l’eau est chaude, même brûlante comme celle d’un bain nouvellement versé et quand les mouches disparaissent nous passons des heures à parler et chanter jusqu’à ce que nos peaux se recroquevillent
Un exemple de la quantité de moustiques – du jamais vu!
La vue de la tente ce matin – là est imprenable
et nous revisitons notre petite piscine pour découvrir que l’eau s’est réchauffée encore plus au point ou on ne peut même plus y mettre le pied!
on the beach
à contrecoeur nous disons au revoir aux flots turquoises
et Calle les photographie sans pantalons
Le coup de coeur au village du glacier Franz Josef n’est pas le glacier mais une glace non-méritée accompagnée d’une Pavlova, de kiwis, de sauce au fruit de la passion et de crème fouettée.
Amitié devant le glacier Franz Josef
Le temps se fait mauvais sur la côte ouest et nous ne pouvons donc pas apprécier les deux plus fameux glaciers du pays et les marches qu’il y a autour – nous conduisons donc quelques heures jusqu’à l’autre côté des montagnes. Avant de trouver notre prochain campement nous prenons quand même une petite marche pour compenser à notre manque d’exercice. D’en haut de la colline on voit l’océan
une si jolie côte
Autre nuit, autre lac – une petite nage avant le souper
tout tranquille
ceci et un peu de pluie le matin nous a inspiré à nous acheter une canne à pêche hier pour des repas pleins de truite.
Comme il se doit, le ziploc «épices » fût atteint de la fuite simultanée de poivre, d’huile d’olive, de chili et de sel (en petite quantité) et l’ail voisin dût donc être lavé puis séché.
Alors que nous avançons vers l’est le temps se fait joli
Tout nous rappelle beaucoup la Norvège en fait (sans surprise)
en chemin nous avons ramassé un espagnol et un français qui faisaient du pouce vers le sud – ils sont restés écrasés sous leurs énormes sacs à dos pendant deux heures mais n’en étaient pas moins joyeux!
En soirée nous arrivons à Wanaka – l’endroit qui semble vouloir nous garder pendant au moins un mois tellement c’est joli et plein de montagnes. Je suppose que ce sera la part deux de la Nouvelle Zélande.
Couleurs!
Dans cette petite ville de 7000 personnes il y a un petit cinéma extraordinaire – nous y regardons enfin Harry Potter écrasés dans un gros sofa en mangeant des chauds et délicieux biscuits faits maison et en buvant café et bière. Super!
À l’heure ou j’ecris ceci nous sommes dans l’auto en chemin vers une grosse randonnée pleine d’altitude! Conclusion jusqu’à maintenant – la Nouvelle Zélande, ça a l’air de la Norvège, sauf qu’on y mange des tourtes.