Je profite de mon séjour à l’auberge de jeunesse pendant que Sigurd, baigné de soleil, conquiert d’autres sommets. Malheureusement mes genoux sont tellement détruits après le dernier trek que j’ai du mal à descendre les escaliers, donc je ne me suis pas risquée à négocier les 1800 mètres de magnifique montée jusqu’au Mount Sealy… snif.
Après un rafraîchissant arrêt à Christchurch ou nous avons passé encore un peu de temps avec le génial Ian qui nous a aussi hébergé et nous a aidé a trouver de l’équipement, nous avons enfin mis cap sur le parc national de Mt. Cook, la cerise sur le sundae des montagnes de la Nouvelle Zélande.
Le temps est enfin devenu beau et la vue qu’on a sur les lacs glaciaires à l’approche du parc est fantastique
Ride
Le meilleur de la conduite automobile…
Vallée glaciaire
possibilités infinies
Nous avons opté pour Ball Pass (2130m), un super voyage encore une fois sans sentier, nous promettant des vues merveilleuses sur Mount Cook (3754m) et plein d’autres magnifiques montagnes et glaciers droit dans coeur aplin du pays. Notre première rencontre avec la belle (il y aura d’autres photos d’elle je vous préviens…)
La première partie de notre randonnée est caractérisée par “par ou donc passer pour éviter rivière, cactus et éboulis” et le progrès était lent, compensé par le beau paysage ensoleillé.
roche et éboulis
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Sigurd cherche
Pause en observant le lac avec plein d’énormes blocs de glace qui y flottent. Occasionnel gros bruit de glacier qui s’effondre.
Calle conquiert Mt Cook avec le doigt
Biker mama
Front glaciaire vu d’un des énormes détours qu’on a du prendre en suivant une légère trace de sentier soudainement arrêtant dans le vide devant de gros glissements de terrain
Le cactus est clairement dans le top trois des désagrements suprêmes – ils sont partout et ça fait EXTRÊMEMENT mal! J’avais les mains et les mollets plein de petits points sanglants, snif.
Nous avons commencé notre journée vraiment tard (15h) à cause de la pluie et nous nous sommes arrêtés seulement 4 heures plus tards, inquiets d’entreprendre si tard en soirée une partie assez difficile de la rando. Laissant un 14 heures de marche au lendemain, nous prenons nos précautions et économisons la nourriture… pour souper des nouilles ramen avec du corned beef : complètement dégueu
et voici plein plein de photos de Mt Cook car j’étais très fascinée et je pouvais plus m’arrêter
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adieu soleil
projet du lendemain matin : monter cette craque
jolies chutes juste tout près de notre tente
Sigurd prépare son sommeil
Nous avons opté pour Yatzee comme le jeu léger ultime à amener en rando quand nous avons des restrictions de poids – avec les dés fabriqués avec amour sur Andiamo. Mon amour semble les avoir pénétrés car je gagne trois quarts du temps.
Les points sont calculés sur la feuille de météo
Vestibule (celle là et les deux photos précédentes prises par Calle)
coucher de soleil. Ceux qui sont en train de grimper Mount Cook viennent de commencer leur ascension, à 2100.
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Pour sauver du poids nous partageons à trois notre tente à deux et Calle et Sigurd essaient de minimiser les attouchements, ce qui n’est pas toujours facile!!! Aussi, “amitié”.
Lever du soleil vu du milieu de la craque le lendemain, vers les 6h30
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Au sommet de la première montée du jour, sur du gravier glissant très raide et des pierres instables. Douze heures de plus devant nous.
Nous trouvons notre chemin vers l’arête, d’ou nous pouvons finalement apercevoir Ball Pass, le sommet du jour. D’ici nous pouvons presque toucher le sommet de la Nouvelle Zélande – Ball Pass fait partie de l’arête ouest de cette montagne et le sommet est à “seulement” trois kilomètres.
Le dernier bout sur un joli glacier
Sigurd négocie avec sang froid les gouffres sans fond
Calle trouve le soleil
Calle et moi
encore un tout petit peu
et me voici découvrant enfin l’autre côté, à mon plus grand plaisir. Des montagnes enneigées, de longs glaciers sinueux, plein d’air.
Paysage d’un côté
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et c’est l’heure du café pour tout le monde! Nous avons clanché la montée des mille mètres en seulement trois heures sans même nous perdre!
trop beau
Mt Sefton a réclamé plein plein de morts malgré son air gentil
Le chocolat sort du sac!
et la cuisine aussi. Calme plat sur le col, ce qui est complètement inhabituel, surtout avec les rafales à 45 noeuds la veille.
Calle enlève (encore une fois) ses vêtements pour le plus grand plaisir de nos lectrices ici
café
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Dix heures de descente spectaculaire devant nous, Sigurd s’avance
Amour!
puis en vrac la magnifique descente
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Sigurd nous cuisine un merveilleux macaroni au fromage avec des pois, des champignons et des fèves vertes!
Presque rendus!
Moi avec les pieds détruits par les maudites bottes louées… j’aurais du rester en running shoes comme la dernière fois. Et les genoux détruits par la descente et la montée et l’autre rando et l’autre d’avant… ah on vieillit et se décompose!
Le lendemain, un autre jour de temps magnifique et notre dernière journée avec Carl qui nous laisse finalement pour d’autres contrées et le long retour à la maison.
Nous passons la journée sur la plage ici, à boire de la bière froide, du champagne, à manger de délicieux chips et sandwich, à nous baigner et à aimer extrêmement la vie
la plage
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Incroyablement l’eau n’était même pas froide et c’était une des top trois baignades de ma vie… pas que je fasse régulièrement des compilations.
Calle juste avant d’être tout nu
Champagne
luxe de vie fou
Carl dans sa brillance habituelle
pieds nus…
Et OUI!!!!!!!!!!!!!! La travel edition des Settlers of Catan fut achetée tout de suite après Noël, miraculeusement trouvée au premier essai dans l’énorme magasin de jouets!!! Ceci est probablement notre cinquantième partie…
cuisse
beach life
beach life
beach life
Carl
Sigurd
Eaux opaques
Effets de la vie gitane sur les sous-vêtements
Plaisir – lire The Favourite Game de Cohen, probablement mon livre préféré à lire et à relire et à relire, en sirotant ma bière
et enfin les dernières photos de Calle avant un bout de temps…
Au revoir, snif!!!
Vie gitane
Nous attendons avec énorme impatience et moi avec une absolument insupportable impatience l’arrivée d’Alex qui est ici en voyage d’affaires, présentement à seulement quelques centaines de kilomètres au large de la Nouvelle Zélande. Réunion en grande le trente janvier, en attendant – le nord!
Les plans et rêves pour l’avenir incluent (et j’ai commencé mes recherches) le grand voyage de vélo en Asie et peut être un voyage de voilier vers l’Antarctique – même formule que la dernière fois.
La fin des montagnes pour le moment.
Rahhhhhhh que c’est beau !!!
Manu.