Détentrice de l’abonnement Communauto, je fus celle qui, à 6h du matin les yeux peu décollés, assise dans une froide Yaris dans un sombre garage de bloc appartement loin de chez nous, était en train d’essayer de trouver oussé qu’elle est la chip RFID à laquelle il fallait que je fasse humer l’un de mes gigantesques breloques de clés Communauto pour que le moteur parte. Après avoir consulté plusieurs forums de Communauto, j’ai trouvé ma réponse sur un blogue d’un gars qui allait faire du camping à Tremblant. L’auto a enfin émis une série de bips stridents mi-fâchés mi-satisfaits et une heure plus tard nous voici en voiture!
Sigurd nous inscrit dûment dans le régistre du Adirondack Loj. Les skis matchent le manteau, on est champions.
Super belle foret d’épinettes interminables avec de la petite poudre d’étoiles qui est soufflée sans arrêt par une petite brise. Super cute!
Lapin des neiges
Aline dans son état encore heureux avant de vivre sa première péripétie dans le récit d’aventures “Je vais dans les Adirondacks en peaux de phoque pour la première fois”
Photo hilarante de Sigurd qui pose pour une photo alors qu’Aline hurle à la lune derrière, les quatre fers en l’air. C’est pas qu’on est des mauvais amis là. En tout cas comme d’habitude on a confirmé que les Adis, c’est apic, et en plus de faire son baptême de feu Aline a hérité des vieilles peaux de Sigurd, alors on faisait ce qu’on pouvait pour le support moral…
On a chillé dans les virages.
Étroit, apic
c’est plein de poudre! qui fut malhereusement grattée soigneusement dans l’oubli par le chasse neige des cinq skieurs qui descendaient du sommet alors qu’on encourageait Aline qui énumérait les saints articles ecclésiastiques.
Le soleil filtrait dans les branches joliment
On se fait un coin thé en attendant, et on gèle vraiment rapidement dès qu’on arrête de bouger!!!
Pauvre Aline se pointe finalement la bine toute pleine de neige, les peaux qui revolent dans tous les sens, et sort le rouleau de duct tape qu’on a bien fait d’amener au complet.
Nous avons fini la dernière poussée vers le sommet en amoureux, et comme d’habitude les arbres ont fini dix mètres avant la fin, et tout d’un coup on a eu plein de vent incroyable dans la face, et une vue à couper le souffle des High Peaks.
ok
On voit ici un bon exemple de slides dont je parlais en début de billet, qui seraient skiables en conditions stables et avec un peu plus de temps. La saison n’est pas finie!
La descente fut mi-drôle, mi pénible dans le petit sentier étroit et serpentant maintenant ponctué de roches interminables dénudées par le passage de nos prédécesseurs. Quand on réussissait à suivre le sentier dans ses quelques fous et imprévisibles virages, on tombait invariablement sur un SCRRRRGGGGGGGGG à haute vitesse, et on se sentait mieux d’au moins ne pas avoir des skis à 3000$. Finalement tout est bien qui finit bien, Aline nous attendait saine et sauve dans le Loj, et nous avons fait un bon pâté chinois au porc effiloché pour terminer une fin de semaine pleine d’accomplissements.
Ça nous fait rêver à la belle forêt espacée et les grands espaces de l’Ouest Canadien, prochaine destination vacances pour ce printemps.
J’adore!!! :D
Ça vous aurait pris des Yak Trax!