Heureux d’un printemps qui nous chauffe la couenne, les amis m’accompagnent dans la sortie du vélo du placard. Tout le monde avait mal à l’âme depuis plus d’un mois, pris dans un entre-deux frisquet et pluvieux du mois d’avril et prêts pour l’été qui se fait attendre, comme à chaque année. Cette fin de semaine c’est arrivé, deux journées chaudes et venteuses avec un fleuve en crue, brun et fouetté par le vent.
Nous avons échappé à la dure labeur en prenant le train le plus loin qu’on pouvait contre le vent, et on s’est lancés en lui tournant le dos non sans avoir acheté plein de denrées célébratoires au IGA de Hudson, ou on a fait pratiquer leur français aux commis. 10 km de vélo ça se fête avec plein de sucre froid!
tranquillement on longe le fleuve – les demoiselles sont heureuses à Lachine
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Le fleuve nous éclabousse jusqu’à la route, et je n’ai vu aucun voilier s’aventurer au large aujourd’hui
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Le hâlo vert tendre des premières feuilles est enfin arrivé, et les saules pleureurs font aller leur chevelure nouvellement soyeuse
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les canards vaquent à leurs occupations du dimanche
près de l’entrée du canal Lachine, l’Amsterdam II m’émeut à chaque fois.
Il y a plein de gens qui pêchent aujourd’hui
Arrivés, au bout de 70 km, à la terrasse St-Ambroise, nous sommes déçus – comme probablement des centaines d’autres aujourd’hui – d’apprendre que l’été pour eux ne commence pas avant la mi mai. Les silos tout près sont beaux dans la lumière de l’après midi
Sarah mange sa peine en dévorant avec passion notre sandwich au pulled pork, qui ne m’a jamais semblé aussi bon
ah ouiiii
Gouy démontre ses transitions vélo course
première marque de chaine sur nu mollet de 2014.
malgré notre peine de pas de bière tant attendue nous faisons une risette quand même
puis on s’installe avec une petite boisson sur notre toit, ou les rafales de vent chaud viennent porter le beat des tam-tams de la montagne. Je bois mon 4e gin tonique délicieux en 24 heures, Hannah m’a convaincue.
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les gars absorbent le dernier soleil de dimanche
belle Montréal dégèle et se réveille, l’été va être merveilleux
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Bonus – version moderne du centaure – voici un homme né d’un père d’affaires et d’une mère cycliste! Non c’est pas vrai, mais vous n’y voyez que du feu!
Vive l’été qui arrive. Montréal je t’aime