Le Rêve Canadien – huard & canot – vous est présenté par les USA.

Ça fait deux jours que je suis revenue de ce périple et j’ai rarement eu aussi hâte de mettre des photos en ligne, peut être parce que cet évènement s’est distingué par le grand nombre de participants! Enfin une soirée d’été solo entre deux festivals et mille BBQ, je laisse toutes opportunités de côté pour m’évacher sur nos merveilleux divans de terrasse sous une petite brise à bouffer une salade de légumes et d’herbes du balcon avec un verre de blanc pour tout vous raconter. Ça va être long! Mais ça va me faire du bien.

C’est en jasant à un de mes merveilleux nouveaux amis du choeur de l’Orchestre Métropolitain j’ai réalisé que je n’ai jamais fait l’activité la plus Canadienne du monde – le canot camping. D’ailleurs c’était aussi le fantasme Canadien de Sigurd – aller dans le bois en embarcation typique du camp de vacances et pêcher, car apparemment ce n’est pas quelque chose qu’on fait en Norvège, peut être par manque de bois.

Mon nouvel ami et moi avons donc décidé de faire ça la fin de semaine de la Saint-Jean et avons constitué le conseil d’administration du voyage qui s’est avéré ma foi enthousiaste mais généralement oisif, car ses membres aimaient bien boire de la bière les après-midi et parler d’autre chose. L’organisation primaire a donc été tardive et a pris quelques minutes au total, le temps de trouver un lac, réserver la location de canots, inviter une talle de mes amis sur Facebook, les obliger à se décider sur un dix cents une semaine avant l’évènement, assister à un BBQ sur mon balcon et se pointer vendredi midi sur un coin de rue. Tant mieux, car nous n’avons pu nous salir le cerveau d’anticipation et le mystère planait sur ce petit voyage jusqu’à la toute dernière minute. En date du vendredi matin, nous avions donc quatre équipes: les frères Désilets-De-Ste-Catherine (David et Francis), les gonzesses françaises (Nolwenn et Adèle), le couple transfrontalier (Ben et François) ainsi que Sigurd et moi.  Nous avons malheureusement du briser le coeur à Aline qui était à moins de deux jours de recevoir sa carte de résidente permanente, mais elle a fait preuve de grande largesse en participant activement à la préparation du voyage et en prêtant plein de stock aux gonzesses. Lors de la réunion pré-départ nous avons principalement bu de la bière, exprimé notre souhait d’avoir un char et écouté David nous exposer un super plan qui a malheureusement dû être modifié la veille du départ pour cause de ruisseau bouetteux. François, Sigurd et Aline ont aussi expliqué à ceux qui ne me connaissaient pas qu’il était plus sécuritaire et plus plaisant pour tous de me donner le droit de dictature sur la bouffe au lieu d’essayer de s’obstiner avec moi pour essayer de me faire cuire des choses simples en camping.

Après six heures d’épicerie et de préparation de nourriture, une nuit presque blanche de party avec les gens de la chorale à faire de la peine à ma voisine,  et 10 minutes de faisage confus de bagages le lendemain, j’étais quasiment prête pour l’aventure, et David est venu nous chercher en van familiale (merci papa et maman Désilets!!!) à destination de Tupper Lake, NY, aux États Unis. Le voyage d’auto était super sympathique avec les filles qui papotaient derrière, pleines de charme et d’attitude positive, les frères qui jasaient tranquillement et nous deux qui semi-dormaient au milieu.

Le premier petit pit stop une fois passé la frontière (ou le douanier arrivait pas à trouver ou on allait et a juste écrit “WOODS” par excès de blase) a servi à aller chercher un petit peu de remontant:

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Peu de temps après, nous étions dans la charmante shop de canot pour louer nos quatre bateaux. On y fut accueillis par le proprio qui était en train de fabriquer avec une minutie et une précision à couper le souffle une merveille en cèdre sans aucune colle et dont chacun des morceaux épousait les courbes de l’arbre dont il était fait. Il vivaient là avec deux filles qui avaient l’air hippies et en santé. Elles ont raconté aux gars ou il fallait aller alors que je m’extasiais devant les rabots courbés de l’atelier, puis on a jeté tout le matos dans leur camionnette et moins d’une heure plus tard nous étions sur l’eau, étanchéisés, organisés et beurrés contre le soleil et les moustiques.

Voici donc une série de photos de personnes extrêmement heureuses dans le soleil couchant, partant à la recherche d’un premier campement:

Adèle, amazone officielle

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Ben American Outdoorsman

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Francis “Les Débrouillards”

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Nolwennita source inépuisable d’attitude positive

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Sigurd devenu Canadien

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François en plein contrôle de la situation

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et moi.

Là je vais juste mettre plus de photos de gens contents.

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Wow. La belle lumière.

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David examine à quel point on aura de la misère à nous trouver un spot de camping! Apparemment la région est pleine à craquer de monde (la file de chars dans le stationnement en témoignait) mais pas tant à cause de la longue fin de semaine des Québécois plutôt qu’à cause du début magistral de la Bass Season. Tout le monde est fou comme de la marde apparemment quand la Bass Season commence et on a vu une quantité innombrable de canots remplis de deux gars, d’une glacière et de huit cannes à pêche. Nous avons découvert le lendemain que ce mystérieux Bass n’était nul autre que notre ami le brochet, source de toute cette congestion.

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Il est délectable de se faire transporter into the sunset par son frère alors qu’on regarde une carte.

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Les filles s’étaient déclarées initialement incompétentes mais comme j’en étais sûre, elles étaient des machines et n’ont eu aucune misère à suivre ceux qui savaient comment barrer un canot.

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Belle photo de Ben content! Aucun moustique, aucune mouche à l’horison! Mais plein de libellules, qui se gênaient pas pour s’attabler sur nos corps pour mâchouiller avec délectation des bouts de grosses mouches et de papillons de nuit.

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Les amazones!

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Une grande expertise

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Hey c’est moi!

Je suis pas mal contente.

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Les gars.

 

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Je m’exclame en citadine à chaque fois que je vois de la faune et David rabat ma joie à tout coup. “UN CANARD!” “Un huard.” “UN CANARD!!!” “Un héron.” “UN CANARD!” “Une bernache.” Bref, j’ai vu plein de canards!!! YÉÉ.

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ahhh ça vous fait tu fondre le coeur ça?

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oui!

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Voyez comment on continue d’être heureux! On s’en fait pas trop pour les spots de camping et il va faire noir dans une heure.

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Nous avons croisé quelques personnes qui nous ont jasé ça, et on a trouvé dans un racoin un monsieur habillé en vêtements verts avec une moustache et un chapeau Gilligan (crédibilité fois mille!!!) qui nous a renseigné sur l’absence totale de sites à au moins 3 kilomètres à la ronde, et nous a suggéré de nous camper dans d’anciennes fondations à quelques mètres de là, qui étaient jadis une luxueuse demeure d’un gars riche qui a construit les deux barrages qui ont fait les lacs de cette rivière. Nous capotons de découvrir le meilleur spot de camping de la vie, complet avec un feu de foyer au milieu de nulle part, des murets, des planchers, une terrasse en hauteur, et le tout pas de murs!! Le rêve. On continue d’être très contents en faisant le souper.

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Feu de foyer à l’air libre.

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L’expérimentation de la soirée a consisté à faire plein de macaronis, à mettre plein de fromages dedans (râpés en partie avec la bébé râpe incroyablement mignonne qui se trouvait par hasard dans les bagages de David, points boni!) et à mettre tout ça dans le feu avec du poivre rose, des tomates et des oignons pour que ça fonde et que ce soit dégoulinant. Morale de l’histoire – oui.

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Yeah.

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Ensuite de quoi on a fait un brie au miel qu’on a partagé avec les dudes américains qui voulaient juste se reposer près du feu après avoir pêché tant de brochet, mais qu’on a empêché d’avoir une belle vie en criant notre joie en français toute la soirée. Moi j’ai fait une machine à griller les guimauves qui en a fait voir de toutes les couleurs aux frères Désilets. Elle grilla patiemment plusieurs guimauves qui ont été les plus dégoulinantes de nos vies.

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Pour finir la soirée il faut évidemment penser à l’ours, pour la forme. Nous avons décidé de poser la nourriture sur un muret d’une hauteur d’environ 1.2 ours et espérer que ça va bien aller.

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Le lendemain une intervention divine m’a fait me lever juste avant le lever de soleil, qui, par ce temps de solstice, était avant les 5h du matin. Les oiseaux (canards?) s’énervaient vraiment et je suis descendue voir le lac, qui était tout ce qu’il y avait de plus merveilleux dans mes rêves canadiens. Brûme, mauve, poissons qui sautent un demi-mètre dans les airs en laissant des rides qui mettent un temps fou à dissoudre sur l’eau calme.

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Pour mon plaisir fantasmagorique il y a même un gars solitaire qui passe en canot avec sa canne à pêche. Sinon, aucune âme qui vive et je suis seule seule seule avec les pinsons et les huards.

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wow! J’aurais tellement aimé pouvoir faire la même chose que lui, mais je savais pas ou étaient les appâts et les hameçons pour la canne à pêche, ne pouvais pas porter seule un canot jusqu’au lac, ne pouvais pas faire du café parce qu’il était juché quelque part sur le muret à ours – bref j’étais généralement complètement dépourvue de possibilités de faire des activités autres que regarder tranquillement le lever de soleil, même si j’étais folle comme de la marde.

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Faque j’ai pris des photos.

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Bref, je suis rentrée me coucher penaude de n’avoir pu partager ce moment avec personne, et me suis réveillée avec du café et des breakfast burrito déjà en processus de fabrication par les gars. Adèle a fait la charmante Vahine du Thon en Canne en extirpant le poisson précieux à l’aide d’outils rudimentaires.

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Ensuite de quoi elle a servi des rafraîchissements aux baroudeurs relaxant non loin de là, boutte de salade en main.

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Orville Redenbecher Édition Aluminium Wilderness

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On mange plein d’affaires! Mais savez vous quel coup bas je me suis fait à moi même? J’ai. Laissé. Les. Patates. À. La. Maison. Le meilleur aliment de la terre. Celui que je voulais manger plus que tout. Mais on était quand même contents.

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David a fait du café sans répit. C’était pas facile!

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Après avoir inventé le portage “Catamaran” qui consiste à ne rien sortir des canots et à en trainer deux d’une shot en parallèle à huit personnes, nous avons continué notre charmant petit periple à travers petits passages mignons dans les hautes herbes et des petites îles.

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Après une petite heure il était de mise de faire une pause cerises et de se relaxer le chat.

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David yaime ça les cerises!

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oui

 

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Les filles mâchouillent pendant que Sigurd se bourre une petite pipe qui, selon les frères Désilets, “sent comme grand-papa”. Grâce à Sigurd les gars ont pu découvrir un mystère de grand papa qui leur était inaccessible depuis tant d’années: la pipe de grand-papa qui sent bonne goûte quand même la boucane.

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Tranquillité extrême – on arrive dans le lac

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Sigurd trouve  que j’ai l’air hippie.

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Arrivés au lac, nous faisons deux équipes : une qui se relaxe au soleil et l’autre qui va voir tous les sites de camping disponibles pour trouver la perfection. Adèle, Nolwenn et nous avons choisi la bonne équipe!

Prélassement total

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Une fois installés dans notre nouveau campement et après avoir mangé des snacks huppés tels que des figues au bleu et des wraps au thon et aux pois mange-tout, nous spottons un endroit ensoleillé qui a l’air merveilleux de l’autre bord du lac et entamons une expédition avec la moitié des effectifs, baignés de lumière du soir.

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Nous découvrons à notre grande joie que c’était en fait une petite île avec des grandes roches plates ou on pouvait se coucher et cuire, une petite plage, et plein de bonne eau pour se baigner. Nous avons amené la canne à pêche pour prouver nos talents de pourvoyeur et pour ne pas être en reste contre tous ces passionnés pêcheurs de brochet venus envahir le territoire car on voulait quand même être dans la gang. Malhereusement nous n’avons prévu aucun appât comme des débutants, même pas un verre de terre en plastique. Nous avons été très divertis en regardant David pendant une demi-heure alors qu’il chassait des libellules avec sa pagaie (!!!???) mais il en passait pas beaucoup à l’heure et elles semblaient connaître la game et ne pas vouloir devenir un appât de brochet. Ensuite nous avons essayé des bouts de mousse qui tenaient pas, des boules prémâchées constituées de bouttes de barre tendre qui se trouvait dans le fond du sac à David, avant de nous arrêter à un raisin sec de même origine. Le tout fût finalement un lamentable échec mais on était quand même heureux.  Le seul brochet qu’on a réussi à pêcher en fin de semaine est une Nolwenn qui s’était fait attraper par notre canne à pêche par le collet du gilet de sauvetage, mais heureusement on a pu éviter à la fois les graves blessures et le chavirement à cause d’une entraide intergonzesse rapide et efficace.

Nous avons rejoint le groupe, avec lequel nous avons essayé de naviguer dans les broussailles jusqu’au début d’une randonnée mais nous avons vite abandonné pour profiter des derniers rayons du soleil à partir du milieu du lac. La lumière était belle!

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Et le campement était expertement disposé

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Nous avons attaché nos canots ensemble dans le creux d’un petit marais pour rester à l’abri de la brise et c’était tout calme

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Nous avons vu un canard en pleine nidification. Bon ok c’était un huard.

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On s’est naturellement versé un petit vino pour profiter du moment

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Et regarder le ciel rosir au dessus des Adirondacks

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Nidification time!!!

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C’était ben beau

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Nous avons ensuite continué le thème du catamaran en attachant nos deux canots de façon douteuse avec une petite strap de sacoche et avons laissé Sigurd et David nous propulser vers le bercail tout en les abreuvant naturellement de vino. Nous étions trois par canot incluant deux princesses assises au milieu de chaque coque, et le vaisseau hybride avait tout l’air d’un bar flottant faisant la croisière de soirée aux jeunes gens huppés. On peut voir un exemple de plaisancier ici

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C’était merveilleux. Puis, rentrés au bercail, nous avons fait un beau feu avec du bois coupé et empilé soigneusement par Francis dans un beau petit tas et nous avons grillé des grosses brochettes d’agneau juteux, d’abricot et d’oignons que nous avons mangés avec du couscous au beurre avec des petites amandes grillés, des raisins et des petites épices.

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Une fois le premier service et les Smores sur petit écolier au chocolat noir dégustés, David a procédé à notre éducation sur la culture amérindienne en faisant un mix de banique incompréhensible à nos cerveaux d’immigrants. On n’y a vu que des mains et du beurre de peanuts et de la poudre blanche, le tout inséré dans un mystérieux “four à convection” consistant d’une casserole et de retailles d’assiettes en aluminium savamment disposées à l’intérieur. Finalement ça a fait un genre de galette un peu molle et avec un goût mystérieux dont David était fort mécontent.

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“C’est amérindien”, dit il. Elle huma avec révérence la difforme galette beige qu’il lui présentait.

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Bref c’était ben le fun. Le lendemain l’intervention divine était encore une fois au rendez vous et je me suis réveillée à l’aube encore une fois. Cette fois, j’ai ouvert la tente, mis des souliers et me suis écrasée dans un canot à la vitesse de l’éclair, en direction milieu du lac d’ou je pouvais voir le soleil du solstice se lever.

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C’était encore plus fou que le matin de la veille. Complètement calme, brumeux, rose, et il y avait des huards et de l’écho qui me faisaient me sentir dans une pub télé de l’Héritage Canadien.

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Tranquille sur un lac en or

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Il y avait des sapins en masse.

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Je suis retournée à la petite île ou nous étions allés la veille et me suis échouée sur la petite plage qui était toute baignée de soleil. Il y avait là de l’art moderne.

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J’aurais aimé que tu sois là.

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Huard!

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Court métrage de huard, quand même!

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Les beaux cirrus au dessus de ma tête

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C’est le calme plat et les oiseaux chantent et la brume monte, monte

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Et il y a de la rosée sur le canot

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J’aime les beaux tourbillons que font les rames.

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Je retourne vers le campement et je continue dans l’autre direction vers le fond de la petite baie isolée

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Salut les amis qui dorment!

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Il y a là plus de calme, plus de brume, plus de silhouettes

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….

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Dès que je reviens, on commence à se lever tout doucement. Sigurd va se baigner, David va faire son propre petit tour, je commence mes pancakes aux bananes.

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Ça marche presque, ce récipient. Mais pas tout à fait!

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Meilleure cuisine du monde

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Mesdames et messieurs, je vous présente… notre Pompeuse!!! Ah comme elle a pompé. Sans répit, avec grâce, et nous avons bu.

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Je fais les pancakes aux bananes les plus ratées de mon existence. La pâte ne fonctionne pas, mais en plus parmi tous les chaudrons que les gens ont amenés aucun n’était en T-Fal. Je mets les frères de Ste Catherine au défi de me faire la meilleure crêpe possible et ils réussissent tout à fait admirablement, et ma foi vraiment mieux que moi. Ça a pris au moins deux heures pour confectionner quelques boules de pâte immonde qui goûtaient toutefois bel et bien la banane. Heureusement Nolwenn était là pour nous nourrir sans arrêt de plans B et C et nous abreuver de café avec plein de grands sourires.

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Plan B

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Frères à l’oeuvre. Impressionnant!!!! C’était un défi de taille!

 

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J’accepte le café que dont on me fait l’offrande avec les shakras dans le tapis

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La joie continue alors qu’on a le courant avec nous, qu’il fait un soleil merveilleux et qu’on se baigne dans de l’eau de parfaite température

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Alors que les étudiants étudient

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Nous nous rendons aussi compte, du même coup, que nous avions tous des coups de soleil immondes sur les cuisses, car on a tous oublié de se crémer les cuisses la veille. Ouache!! Premier bronzage laitte de l’été.

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Grande joie post-baignade.

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Puis, pour couronner le tout, nous arrêtons au retour pour monter une toute petite montagne qui nous avait été recommandée par l’une des filles hippies. Une telle vue pour 15 minutes de marche, c’est pas cher!!!! On en revient pas et on est encore plus heureux.

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Merci à toute l’équipe

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Snack! Saucisson!

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Grande photogénie.

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On est bien

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Je prends une quantité incroyable de photos d’Adèle

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On voit les High Peaks et une petite rivière qui ondule! Ben voyons donc.

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Avant d’entamer la dernière petite heure avant le retour nous nous faisons une salade dans un melon d’eau que Ben a si généreusement trainé dans son canot pendant les trois jours.

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C’est trop le fun! On est trop contents.

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mmm. Menthe et féta!!!

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Comme ils sont attendrissants ces compagnons.

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ooon.

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Comme on peut voir sur la photo Adèle est le sujet de contemplation de toutes les mouches de la région probablement parce qu’elle sent vraiment meilleur que nous. Elle a l’air de se faire déranger grandement par les bêtes qui nous laissent tranquilles.

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François toujours prêt à déguster!

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hey c’est moi!

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J’aime les marguerites.

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Nous retournons encore une fois dans une lumière splendide, tristes que ce soit si vite terminé

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Mais encore heureux!!!

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Trop beau

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David commence à faire la moue

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Hot chix!

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Bye Bye le canot!

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Mais pas avant une ptite shot de grand-papa!

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Au retour à l’auto François constate l’état incroyable de la poêle à pancakes qui ont en plus zéro valu la peine. Oh well!

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On a pas trop le goût de rentrer à Montréal et à notre rescousse vient cette buccolique et géante crèmerie au milieu d’une immense étendue de gazon juste à côté du Tupper Lake. Vendu!!!

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On prend des sundae aux Smores. C’est bon!!!

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Les heures filent. Les minutes de soleil insouciant ou on est juste bien.

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C’est l’été.

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One Comment

  1. Je ne vous connais pas, mais ce reportage m’a beaucoup plu. Les photos sont magnifiques, vos sourires resplendissants, magnifique !

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